Pendant que le drame se poursuit à Fukushima, La CCSN autorise la reprise des opérations à Gentilly 2
•30 juin 2011 • Commentaires fermés sur Pendant que le drame se poursuit à Fukushima, La CCSN autorise la reprise des opérations à Gentilly 2Communiqué du Conseil de la Famille
•22 juin 2011 • Commentaires fermés sur Communiqué du Conseil de la Famille16 juin 2011 M. Jean Charest,
Premier Ministre de la Province du Québec
M. Steven Harper,
Premier ministre du Canada
M. ThierryVandal,
Président d’Hydro-Québec
M. Michael Binder
Président de la Commission canadienne de sûreté nucléaire
Objet: Mission de Paix sur le Saint-Laurent, en face de la centrale nucléaire de Gentilly-2, le 26 juin.
Le Conseil de La Famille reconnaît, après avoirrassemblé les informations pertinentes depuis la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon;
– Que l’usage de l’énergie nucléaire brise le tissu même de la vie, en divisant ses éléments fondamentaux, les atomes.
– Que le Québec est sujet, périodiquement, à de terribles tremblements de terre; comme selon ce que nous relate Marie Guyard, dite Marie de l’Incarnation, en 1663: ‘‘…l’on commença à découvrir les effets des tremblements de terre, quand ils sont violents; savoir quantité de crevasse sur la terre, de nouveaux torrents, de nouvelles fontaines, de nouvelles collines, où il n’y en avait jamais eu... ».
– Que nous risquons un accident, aux conséquences irréparables.
– Que nous produisons d’énormes quantités d’une matière qui demeure toxique pendant plusieurs centaines de milliers d’années, devant laquelle nous sommesimpuissants et qui n’existe pas à l’état naturel sur Terre;
– Que nous ne détenons ni la technologie ni le savoir faire pour contenir les radiations.
– Que nous maintenons une technologie liée àl’industrie militaire. Pensons aux réacteurs Candu qui ont été vendus à l’Inde et au Pakistan. Ces pays ont maintenant l’arme nucléaire.
– Que noushypothéquons nos enfants d’une dette financière injustifiable.
– Que nous accumulons des déchets radioactifs et toxiques qui ne peuvent être déplacés pour des décennies et qui plus tard nécessiteront d’être enfouis dans le corps même de notre Mère Terre.
– Que nous contaminons unenvironnement dans un secteur sensible qui menace la vie telle que nous la connaissons tout le long du fleuve, depuis Champlain, la Ville de Québec, le golfe du Saint- Laurent, jusqu’aux Îles de la Madeleine.
Le Conseil de La famille demande par conséquent:
–La fermeture et le déclassement du réacteur nucléaire Gentilly-2;
– L’étude et la mise en place de mesures de sécurité exceptionnelles pour le démantèlement de la Centrale,
– La décontamination et la sécurisation du site.
Le Conseil de La Famille et le Conseil Traditionnel Mohawk, dans le respect du Tekeni tehioate ( le wampum à deux voies) seront sur le fleuve, en face de la centrale nucléaire de Gentilly2, le 26 juin 2011, avec des représentants des Professionnel-les de la Santé pour la Survie mondiale, des Artistes pour la Paix, du Mouvement Sortons le Québec du nucléaire, des participants de la Marche pour un Moratoire d’une Génération sur les gaz de schiste et plusieurs autres pour réitérer au Québec et au monde notre désaccord avec toute remise en marche de la centrale nucléaire Gentilly-2.
En Paix et Amitié
Yvan Bombardier
coordonnateur
Conseil de La Famille
Communiqué-Plan Nord sans uranium
•9 mai 2011 • Commentaires fermés sur Communiqué-Plan Nord sans uraniumSept-Iles le 9 mai 20011
Diffusion immédiate.
SISUR avec la Fondation Rivières. Le comité sur la qualité de l’air et de l’eau de Sept-Iles, le regroupement de citoyens pour la protection de la Grande Baie de Sept-Iles et Minganie sans uranium se mobilisent afin d’exiger du gouvernement certaines actions dans le plan Nord .
Nous croyons tous que le Plan Nord doit se faire sans l’exploration et l’exploitation de l’uranium, minerai énergétique qui laisserait sur nos territoires des millions de tonnes de résidus radioactifs. Ces résidus à longue durée seraient un fardeau pour nous et les générations futures.
La Fondation Rivières croit que le fleuve Saint Laurent doit être considérer comme un bassin versant dont nous devons protéger la qualité de l’eau. Fleuve qui supporte une industrie de la pêche dont les revenus se compte en centaines de millions de dollars.
Selon Jacques Gélineau les apports en sédiments en nutriments et oxygène sont primordiaux en regard de la production hydro-électrique.
Pour monsieur Denis Bouchard, du comité sur la qualité de l’air et de l’eau de Sept-Iles, il est primordial que dans ce nouveau projet industriel l’on tienne en compte la totalité des émissions de contaminants des industries déjà en place et non seulement de ceux de chacun des projets dans l’étude d’impact.
Les nouveaux projets exerceront une pression supplémentaire sur les citoyens et les infrastructures existantes de la Ville de Sept-Iles.
Pour madame Lise Gagnon de la protection de la Grande Baie de Sept-Iles, il est essentiel que le Plan Nord applique le principe de développement durable aussi à l’étape d’exploration.
Les citoyens doivent être consultés dès le début des projets.
Comme beaucoup d’organismes régionaux du nord nous désirons faire partie d’une vraie consultation avant de voir
près de deux milliards de nos taxes et impôts être dépensés pour des travaux qui serviront à extraire la richesse à tous.
En conclusion, nous croyons que le gouvernement et le premier ministre Jean Charest, en pleine campagne de sensibilisation auprès de la grande industrie, doit imposer le respect des richesses collectives par des redevances dignes, des lois de protection de l’environnement musclées, une loi sur les mines modernisée, agir dans le respect des générations futures, du territoire et de ses habitants.
SISUR devant la Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire
•12 avril 2011 • Commentaires fermés sur SISUR devant la Commission Canadienne de Sûreté NucléaireLe 13 avril 2011, à Bécancour, Sept-Îles sans Uranium fait ses représentations orales devant la Commission Canadienne de Sûreté Nucléaire concernant le redémarrage de la centrale Nucléaire de Gentilly II. Bien sûr, Sept-Îles sans Uranium s’oppose à la réfection et au redémarrage de la centrale, tant pour des raisons d’ordre économique qu’à cause des dangers que représente l’opération d’un réacteur nucléaire.
L’adresse écrite envoyé à la Commission le mois dernier se terminait par les paragraphes suivants:
« Le principe de précaution doit être celui qui guide nos choix de sociétés.
10 novembre 1958
Albert Einstein
…L’homme et sa sécurité doivent constituer la première préoccupation de toute aventure technologique…
Je vous remercie d’avance des mesures que vous poserez en regard de ces préoccupations précédemment énoncées.
Je demande donc à la Commission de sûreté nucléaire de bien vouloir considérer le seul choix qui est celui du déclassement de la centrale Gentilly 2 et son démantèlement.
Veuillez recevoir mes salutations citoyennes. »
Plusieurs autres organismes citoyens feront aussi des représentions dans le même sens en espérant que la Commission se rende à leurs arguments.
Mine d’uranium= hausse de la radioactivité dans l’environnement
•8 avril 2011 • Commentaires fermés sur Mine d’uranium= hausse de la radioactivité dans l’environnementRédigé par Boucane, le 8 avril 2011
Une vingtaine de mines d’uranium ont été exploitées en Bretagne. Ce petit article est assez révélateur de la situation qui prévaut après l’exploitation d’une mine. Dans les cas cités, il s’agit de mines relativement petites dont les opérations sont terminées depuis un certain temps.
Ce qui ressort de l’article, c’est que:
1-La radioactivité dans l’environnement grimpe après une campagne d’exploitation, elle ne diminue pas et elle ne reste pas stable;
2- Là, comme au Colorado et à plusieurs endroits, les eaux sous-terraines et les eaux de surface ont été contaminées. Ce qui est pratiquement inévitable;
3- Areva, qui opère aussi en Saskatchewan (elle a invité nos dirigeants municipaux à aller voir comment elle faisait bien les choses) a sous-évalué la hausse de la radioactivité, affirmant que « tout allait bien » alors que le CRIRAD relevait des doses de 20 à 50 fois supérieures à la radioactivité naturelle.
Leçons à tirer de ces constats: L’exploitation de l’uranium laisse des traces importantes et contamine les eaux; les exploitants cachent délibérément des faits importants pour minimiser les craintes du public face aux impacts de leurs activités.
Fukushima et nous
•6 avril 2011 • Commentaires fermés sur Fukushima et nousRédigé par Boucane, le 6 avril 2011
Alors que les conséquences de la catastrophe de Fukushima semblent de plus en plus graves, que la pollution radioactive s’étend dans les nappes d’eaux souterraines, dans l’eau de mer et sur les sols du pays, on est en droit de se demander si nos installations nucléaires sont réellement sécuritaires, comme on nous le certifie.
L’article paru dans Le Monde, le 26 mars dernier, intitulé « Fukushima, silences coupables » fait état de l’étroite collusion entre la haute administration (gouvernementale), les agences de surveillance, les constructeurs de centrales et les opérateurs.
Il apparait évident, suite à la lecture de cet article, que cette catastrophe n’aurait jamais dû se produire et que la centrale aurait dû pouvoir faire face au séisme et au tsunami qui a suivi. Selon l’article, « Deux ingénieurs de Toshiba qui ont participé à la conception de la centrale de Fukushima, cités par le quotidien Tokyo Shimbun, estiment qu’un « risque trop bas » a été retenu comme base de calcul…
…Un ancien ingénieur de Toshiba, qui témoigne anonymement, est plus direct : « Ce n’est pas à une catastrophe naturelle que le Japon est confronté, mais à une catastrophe provoquée par l’homme. »
Sommes-nous mieux protégés au Canada. Pas si sûr. Cet article issu de la Presse Canadienne et publié sur Cyberpresse, le premier avril, nous montre bien la proximité incestueuse entre le politique et l’industrie nucléaire.
Vous vous souvenez probablement de cette patronne de la Commission de sûreté nucléaire qui avait été congédiée après avoir refusé l’autorisation du redémarrage de la centrale de Chalk River, madame Linda Keen (le ministre Gary Lunn appelait ça de la mauvaise gestion, du manque de leadership). Elle nous apprend que le ministre « plaçait vraiment l’industrie avant les agences de régulation ».
À regarder la fébrilité de l’activité des lobbyistes dans le dossier des gaz de schiste dans cet article du Devoir et le blâme sévère du commissaire au développement durable envers le laxisme de gouvernement Québécois(consultez ce texte), on ne peut pas s’empêcher de faire un lien et de constater l’influence néfaste de l’industrie sur les décisions gouvernementales.
Quand on soumet les agences de régulation aux intérêts de l’industrie, automatiquement, on met en péril la sécurité publique et on peut craindre un accident en tout temps.
Qu’un incident arrive, et on le taira, si c’est possible (combien de déversements n’ont pas été signalés à la centrale Gentilly 2, parce qu’ils étaient « sans importance »?. Qu’un accident tragique survienne et on dira, comme on le fait ailleurs, qu’on ne pouvait pas le prévoir, que toutes les mesures avaient été prises, mais le mal sera fait et il se paiera des millions en avocaseries pour démontrer que les responsables ne l’étaient finalement pas.
On vous a certainement dit que le risque zéro n’existait pas. Dans le cas de Gentilly 2, face à la gravité des impacts que pourrait avoir un accident, on peut facilement en venir à un risque zéro en ne la rouvrant pas, tout simplement.
Les écrans de fumée, le secret et le déficit démocratique
•18 mars 2011 • Commentaires fermés sur Les écrans de fumée, le secret et le déficit démocratiqueIl y a des jours où on rêve d’écrire un texte, d’émettre une opinion et de sensibiliser le monde à notre perception des choses. Souvent, on finit par démissionner face à la somme de travail que ça représente, devant tous les efforts qu’il faut mettre pour organiser ses idées, trouver les bons exemples et les bonnes expressions, étayer solidement ses arguments et les mettre dans un ordre qu’une logique d’abruti ne peut reverser facilement.
Puis, comme une lumière brillant dans les ténèbres, on trouve un article rédigé par quelqu’un d’autre, une personne sensée, crédible, avisée et reconnue qui exprime exactement ce qu’on avait imaginé dire. Le travail est déjà fait, il ne reste qu’à lire et à refiler aux autres.
Voilà, je vous présente le texte madame Lise Payette paru dans Le Devoir d’aujourd’hui, 18 mars 2011.
En gros: « Si vous faites partie de ceux qui pensent que nos dirigeants ne nous mentent jamais, vous dormez probablement en paix. Mais si, comme moi, vous pensez qu’ils n’hésiteraient pas à agir dans le secret le plus total… …Il faut poser des questions, mais surtout exiger des réponses. C’est essentiel pour que la démocratie reste vivante. »
Je vous invite à lire le texte au complet cet article.
La désinformation, c’est ça!
•14 mars 2011 • Commentaires fermés sur La désinformation, c’est ça!À la suite de l’accident survenu à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima et dont on ne connait pas encore les conséquences définitives, j’ai pu lire sur Cyberpresse, ce matin, dans cet article de Sophie Cousineau « Le nucléaire, qui ne produit pas de dioxyde de carbone, est l’une des formes de production d’énergie les moins polluantes qui soient. »
Heureusement, il se trouve plusieurs commentaires à l’article pour faire remarquer à l’auteur et au public lecteur que si la production d’énergie via les centrales nucléaires n’entraîne pas de production de CO2, elle entraîne, par contre, la production de contaminants radioactifs tant en amont qu’en aval de la production d’électricité, qui auront des effets beaucoup plus néfastes et permanents qu’on pourrait le croire à première vue.
La question à se poser ici, est: d’où peut bien venir cette affirmation que lance madame Cousineau en toute inconscience de cause?
Elle vient directement de l’industrie du nucléaire qui tente de redorer son image avec une argumentation fallacieuse mettant en évidence les problèmes que nous connaissons avec la surproduction de dioxyde de carbone qu’entraîne notre mode de vie. Consciemment ou inconsciemment, madame Cousineau a fait sienne cette affirmation douteuse et nous la recrache dans son texte comme étant une vérité établie.
Certains lecteurs, pour sûr, l’ont « prise pour du cash » et répéteront cet argument avec assurance sans avoir pris la peine de vérifier sa véracité ni ses origines.
Pour en rajouter, madame Cousineau titre son article avec une expression sur-utilisée qui veut laisser entrevoir l’usage « du gros bon sens ». C’est que la vision qu’elle a des choses et des événements passe par le prisme du monde des affaires, lequel n’a de souci pour les impacts environnementaux de ses activités qu’au moment où ça pourrait lui rapporter ou coûter quelques chose.
Voilà comment un mensonge issu du marketing devient une vérité.
L’alignement des planètes
•4 mars 2011 • Commentaires fermés sur L’alignement des planètes« Il y a de ces alignements de planètes qui ne mentent pas. » écrivait Josée Legault dans sa chronique « Vos paupières sont lourdes… très lourdes » diffusée sur le site de Voir le 2 mars dernier où elle met en évidence l’étrange cascade d’événements et de « coïncidences » précédant la nomination de M. Lucien Bouchard comme président de l’Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ).
Pour moi l’alignement des planètes allait plus loin. Je découvrais son autre texte « La «transparence», vous connaissez? » mis en ligne le 28 février où est mis en doute la transparence de monsieur Bouchard qui aurait laissé entendre (en omettant de le mentionner) qu’il n’était pas rémunéré pour ce travail. On apprenait un peu plus tard que la compagnie Talisman rémunérait le bureau pour lequel il travaille et qu’elle avait » également proposé la candidature de M. Bouchard au C.A de l’APGQ. »(Talisman Energy Inc. s’occupera de la rémunération de Lucien Bouchard:Josée Legault)
Et ce n’est pas terminé: avant-hier j’apprenais que le NY Times avait publié ce long article sur les problèmes de contaminations radioactives importantes des eaux servant aux forages dans l’exploration des gaz de schiste. Quelques recherches supplémentaires m’ont permis de trouver ce document des Ami(e)s de la Richelieu qui relevaient et expliquaient le problème quelques mois avant.
Un peu plus tard ce matin, la dernière planète venait se placer: Cet article de Louis-Gilles Francoeur dans Le Devoir qui décrit la levée de boucliers de 70 personnalités québécoises et fournit un lien vers cette déclaration du mouvement Maîtres chez nous 2011. Dans la copie pdf publiée par Le Devoir, on peut voir les noms des signataires.
Je gagerais que si vous fouillez un peu dans l’actualité sur le net, vous trouverez d’autres planètes dans le même alignement, aujourd’hui, hier et en d’autres temps.
Sisur et Thomas Mulcair
•25 février 2011 • Commentaires fermés sur Sisur et Thomas MulcairJeudi, le 24 février. Thomas Mulcair, député québécois du NPD, venait à Sept-Îles présenter le candidat du parti dans le comté de Manicouagan pour la prochaine campagne électorale fédérale, Jonathan Genest-Jourdain, issu de la communauté de Uashat.
Il en a profité pour rencontrer des représentants des organismes locaux impliqués dans les causes environnementales. Marc Fafard, porte-parole de Sept-Îles sans URANIUM et organisateur de la future campagne de Jonathan Genest-Jourdain, avait réussi à réunir pour un dîner dans un resto local, autour de monsieur Mulcair, des gens de Sept-Îles sans Uranium, de Minganie sans uranium, de la Fondation Rivières et du Regroupement pour la Sauvegarde de la Grande Baie de Sept-Îles qui font face à la SGF voulant exploiter une mine d’apatite dans leur quartier.
Au fil des échanges, nous avons pu constater la vaste étendue des connaissances de monsieur Mulcair à propos des problèmes engendrés par l’exploitation de l’uranium et ses préoccupations environnementales qui débordent largement le cadre de l’activité politique stricte.
Au cours du point de presse qui a suivi le dîner, tenu au Shaputuan, le musée Innu situé à Uashat (Sept-Îles), Jonathan Genest-Jourdain a bien établi que les préoccupations environnementales feraient partie des principaux thèmes de sa campagne.